samedi 13 mai 2017

Deux foyers d'incendie

Dans les années 70, nous ne connaissions ni le racisme, ni le chômage. Mieux, nous allions chercher des autocars entiers de travailleurs en provenance de Turquie, de Yougoslavie, et bien sûr du Maghreb. Nous leur aménagions des hébergements auprès des chantiers ou des usines. Les municipalités leur construisaient partout des immeubles en dur, des foyers de travailleurs migrants. Nous ne nous inquiétions pas qu’ils fussent musulmans. Ils venaient travailler avec leurs habitudes qui étonnaient parfois. Ils percevaient leur salaire. Nous ne fermions pas, alors, nos portes à double tour. Miracle de la vertu ? Oui, mais de la vertu du travail ! Que s’est-il passé qui nous a conduit à la situation catastrophique d’aujourd’hui ? Deux événements dramatiquement concomitants. 
1- L’esprit soixante-huitard, ressac du traumatisme de la guerre, vice éducatif des enfants de la Libération, a infecté toute l’administration et l’économie française par ses théories anarchiques, libertaires, son rejet de l’autorité et de la discipline, et finalement, son refus du travail. On a vu proliférer les contrôleurs chargés de faire la chasse à ceux qu’animait encore une notion de conscience professionnelle. On a vu des ministres imposer bêtement et méchamment l’interdiction de travailler trop longtemps. On a vu des pédagogues enseigner la paresse aux enfants. La dynamique de l’emploi n’y a pas résisté. Le chômage de masse a pris la place. Or, c’est dans ce nouveau contexte que des théoriciens ineptes ont entrepris de renouer avec l’immigration d’antan, sans se soucier des possibilités d’accueil. Et voilà des foules de migrants livrés à l’oisiveté, aux artifices de subsistance, à la rapine parfois. Ainsi naissent le racisme, la violence, la guerre civile. 
2- En même temps, et sans que les deux événements soient liés, un Islam de la violence déclenchait à partir du Moyen-Orient une guerre d’extermination des chrétiens. Des populations entières fuyaient et venaient se jeter désespérément dans la nasse de l’immigration inassimilable ci-dessus, mêlées à des infiltrations d’assassins. 
Deux foyers d’incendie exigent deux fronts de lutte. À l’extérieur, il faut faire la guerre, et la gagner, contre les bandes qui se réclament par blasphème de Dieu pour commettre leurs forfaits. Pour cela, il faut des armées fortes. À l’intérieur, il faut revenir à la liberté du travail. Je sais que nos jeunes ne sont pas des fainéants et ont compris qu’on les a trompés. Ce sont eux qui, si on les laisse s’exprimer, recréeront le plein emploi, et démineront dès lors la bombe de l’immigration. Un nouveau président, en France, a été élu par des méthodes douteuses. Puisse-t-il au moins réussir ce double pari ! Alors, et alors seulement, il sera légitimé.

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